Vous pensez être incollable et tout savoir sur la Cité Corsaire ? Nous parions qu’il y a sûrement quelques anecdotes sur notre belle ville que vous ne connaissez pas encore !
Le tabac de Saint-Malo
Saviez-vous qu’à Saint-Malo on produisait et exportait du tabac ?
Cultivée dès la fin du XVIe siècle, la culture du tabac va réellement se développer à Paramé à la fin du XVIIIe. Dans l’Album Secret de Saint-Malo et de ses environs, Olivier de la Rivière dénombre 199 planteurs en 1825 et 17 entrepôts ou séchoirs.
Aujourd’hui encore, il existe un « hangar à tabac » sur le port de Saint-Malo. Cet immeuble en brique abrite dorénavant des bureaux.
N’oublions pas que c’est Jacques Cartier qui a été un des premiers européens à rapporter des graines et des feuilles de tabac sur le vieux continent.
Buffalo Bill à Saint-Malo
Le 14 septembre 1905, William Frederick Cody, alias Buffalo Bill présente à Saint-Malo son spectacle Wild West Show. Les 500 chevaux et 800 personnes arrivent dans la Cité Corsaire par trois trains affrétés spécialement.
Pendant 2 heures les tableaux présentant la conquête de l’Ouest s’enchaînent. La représentation est grandiose !
Dans « La Belle Époque sur la Côte d’Émeraude » Monique Sclaresky raconte que le numéro le plus attendu était l’apparition de Buffalo Bill dans son uniforme kaki tel que l’on popularisé et immortalisé les gravures. Sa barbe blanche en pointe le font ressembler aux portraits de l’Oncle Sam. « Il se livrait à un périlleux exercice : un Indien lançais en l’air le plus haut possible une noix de coco […] Buffalo Bill l’abattait au vol avec sa carabine. L’exploit se corsait encore quand il en abattait deux presque simultanément. »
Autre anecdote : en septembre 1905, l’issue du spectacle, en quittant le champ de manœuvre de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), l’un des chariots du convoi du « Wild West Show » endommage sérieusement une calèche à cheval en stationnement. Aussitôt, son propriétaire, un loueur de voitures malouin, assigne Buffalo Bill en justice à Rennes, lieu de la représentation suivante. Le plaignant se retrouve alors aux côtés d’un photographe amateur, juge au tribunal de Rennes, dont l’appareil photo a été brisé par un Indien du spectacle. Menacé de saisie de ses installations, Buffalo Bill indemnise les deux plaignants.
Jeanne Barret la première femme autour du monde
La botaniste française Jeanne Barret est la première femme à avoir fait le tour du monde. Elle embarque clandestinement à bord de l’expédition menée par Louis-Antoine de Bougainville (1766 et 1769). À cette époque, il était formellement interdit à ne femme de faire partie de l’équipage d’un navire. Elle va donc se travestir en se coupant les cheveux, en bandant sa poitrine, en portant des vêtements amples et en adoptant le nom de Jean Baré.
Cette expédition se termine à Saint-Malo le 16 mars 1769, sans la scientifique, restée à l’Isle de France. Elle y restera jusqu’en 1775.
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Décalage horaire
Saviez-vous qu’avant 1891, l’heure entre Paris et Saint-Malo n’était pas identique ? Quand les horloges parisiennes indiquaient 12h, il n’était que 11h42 à Saint-Malo.
Avec l’essor des moyens de communication, le besoin d’unifier l’heure sur tout le territoire se fait sentir. C’est particulièrement le cas pour le chemin de fer.
La loi du 14 mars 1891 a instauré une heure légale calée sur l’heure de la capitale, Paris. Auparavant, le midi astronomique servait de référence.
Les tortues centenaires de Marion Dufresne
En 1768, l’explorateur Malouin Marion-Dufresne se rend aux Seychelles et rapporte à l’île de France, ancien nom de l’île Maurice, cinq tortues géantes, une espèce que l’on trouve exclusivement sur deux groupes d’îles tropicales.
Ces reptiles peuvent peser jusqu’à 417 kg et mesurer plus de 1,5 mètre. Ces animaux sauvages ont l’une des plus grandes espérances de vie d’une centaine d’années.
Deux de ces tortues sont envoyées à Londres dans les années 1830 mais meurt peu de temps après. Une troisième aurait succombé en tombant d’un mur à Port Louis en 1918.
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